Ce classement des supercalculateurs les plus puissants du monde est publié depuis 1993 deux fois par an, en juin et en novembre. Il est établi sur la base de l’exécution d’un programme étalon, baptisé Linpack, par des chercheurs de l’université de Mannheim (Allemagne) ainsi que du Lawrence Berkeley National Laboratory et de l’université de Tennessee (Etats-Unis). Le test Linpack mesure la vitesse d’un système informatique en Flops (floating-point operation per second, ou opération en virgule flottante par seconde). Il a été contesté en 2010 mais, à défaut de mieux, c’est lui qui sert pour l’instant à donner un aperçu relativement fiable de la puissance des différentes machines : on parle de puissance « sous Linpack » ou de puissance théorique, annoncée par le constructeur. Les nouveaux besoins en matière de développement durable ont poussé les professionnels à classer également les ordinateurs selon des critères « d’informatique verte ». Depuis 2007, le Green 500 classe ainsi les superordinateurs du TOP500 en termes d’efficacité énergétique, mesurée en flops/watt.
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